L’orange est une teinte compris entre le rouge ainsi que le jaune représentant le spectre de la lumière. D’après les enquêtes effectuées en Amériques et en Europe, l’orange est la couleur la plus associée à l’amusement, à la chaleur, au feu, aux extravertis, à l’activité, au danger, à l’énergie.
En Chine, dans le confucianisme, l’orange était la couleur de la transformation. Dans le Bouddhisme, l’orange était la couleur de l’illumination, l’état le plus élevé de la perfection. Est-il à cause de cela que les moines bouddhistes portent des robes orange ?
De quoi sont vêtus les moines Bouddhistes ?
Les moines bouddhistes portent des robes orange, des robes safran, également appelées Kesa. Les couleurs safran des robes ont été définies par le Bouddha lui-même et ses disciples au Vème siècle avant Jésus Christ.
L’orange a été choisi par manque de teinture de l’époque. La tradition est restée et cette couleur est aujourd’hui un signe de renonciation au monde extérieur et d’engagement à l’ordre. C’est-à-dire que les robes safran symbolisent la simplicité et le détachement du matérialisme.
Les vêtements bouddhistes et tout ce que l’on devrait savoir.
Il y a environ 25 siècles, le Bouddha a énoncé les règles de l’habillement bouddhiste. Celles-ci sont consignées dans le Vinaya-pitaka du Canon Pali.
Porter les robes safran est une obligation exigée d’un moine bouddhiste. A l’époque, le Bouddha parlait de matériaux en tissu qui sont inutilisables, les moines bouddhistes recherchent les chiffons jetés, les ramassent et découpent les parties qu’ils ne peuvent pas réutiliser. Puis, ils laveront les chiffons et les voudront en un seul morceau.
Ensuite, ils tiendront le tissu avec des matières végétales qui sont le safran. C’est ce qui donne au tissu une couleur orange. Aujourd’hui, les bouddhistes font encore référence aux robes que portent les moines à l’époque. Mais ils portent plutôt des robes fabriquées à partir de tissus donnés ou achetés.
Quelles sont les compositions des robes bouddhistes ?
Les robes portées par les moines se composent de trois parties :
- L’uttar Asanga, appelée aussi la robe Kaslaya. Elle peut être enveloppée pour les deux épaules, mais le plus souvent elle est enveloppée pour couvrir l’épaule gauche seulement.
- La Sanghati, une robe supplémentaire qui peut être enroulée autour du haut du corps ou parfois pliée et enroulée autour d’une épaule.
- L’antaravasaka, quant-à lui, enroulée autour de la taille pour couvrir le corps de la taille aux genoux. Il est porté sous l’uttar asanga.
La couleur des robes bouddhistes varie un peu près en fonction des doctrines et des colorants utilisés. Les moines bouddhistes tantrique portent les robes les plus colorées du safran et du rouge si les moines du bouddhisme Mahayama portent un jaune plus clair ou du safran, souvent blanc ou noir.
Les moines du bouddhisme Hinayana portent généralement des couleurs ocre ou safran. Les moines du bouddhisme de la tradition forestière en Thaïlande et dans d’autres parties de l’Asie du Sud-est portent des robes d’ocre brunâtre.